Fiche technique
Format : Relié
Poids : 501 g
Dimensions : 22cm X 22cm
ISBN : 978-2-36336-393-0
EAN : 9782363363930
Une mélancolie cubaine
Quatrième de couverture
Photographe depuis une vingtaine d'années, après un séjour de 12 ans en Tunisie et au Maroc, Michel Durigneux vit désormais en Anjou dans la campagne de son enfance mais il continue de parcourir le monde un boîtier photo à la main avec les yeux de l'enfant qu'il espère être resté.
Il entretient toujours des liens étroits avec le monde arabe et voue une affection particulière à Alexandrie, Le Caire, Tanger et Marrakech. Depuis quelques années, son regard s'est exporté outre-Atlantique à New York, Washington, Baltimore et aux Antilles. Ses derniers travaux l'ont conduit à La Havane en janvier 2016.
Très lié à l'univers de la poésie, il est l'auteur de Sans hâte, un monde Le Caire, avec le poète Philippe Longchamp, aux éditions La Dragonne, en 2011. Il a également publié, en 2014, Demain de nuits de jours, avec le chanteur-poète Jean Louis Bergère aux éditions Gros Textes. En outre, Il travaille depuis deux décennies à des portraits d'écrivains qu'il publie régulièrement, notamment dans la revue de poésie N47.
En 2016, est paru chez Jacques Flament Éditions, un recueil de photographies : Dans mes yeux L'Amérique.
Poète et romancier cubain, Pedro Juan Gutiérrez est né à Matanzas en 1950. Il vit à La Havane dans le quartier emblématique de Centro Habana. Son roman La trilogie sale de La Havane, paru en 2001 aux éditions Albin Michel, a connu un succès international. Il a également publié Le roi de La Havane, en 2004, Le nid du serpent, en 2007 et L'insatiable homme-araignée, romans parus en France aux Éditions 10/18 Domaine étranger. Animal tropical, paru aux éditions Anagrama a obtenu en Espagne le prix Alfonso Garcia Ramos, en 2000. Il est aussi l'auteur de nombreux recueils de poésie parus en Espagne et à Cuba.
Pedro Juan Gutiérrez, peintre et sculpteur à ses heures, dresse sans complaisance un portrait aigre-doux de la rue et de l'âme cubaine. « Le mieux, c'est de prendre la réalité, brute, comme elle t'arrive dessus dans la rue. Tu l'attrapes des deux mains et si tu as assez de force, tu la soulèves et tu la laisses tomber sur la page blanche. »