Une nuit à boire l'univers

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 60 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84739-037-7
EAN : 9782847390377

Une nuit à boire l'univers

de

chez Improbable

Paru le | Broché 60 pages

20.00 Indisponible

photographies Michel Dieuzaide


Quatrième de couverture

Une nuit à boire l'univers

Plongée dans un magma poétique en train de s'ordonner selon la très difficile inscription du sujet dans les lois du langage, ce recueil de Stanislas Netter. Une nuit se place résolument du côté de l'ange du bizarre. Il est accompagné de photographies de Michel Dieuzaide en double pages symboliques semblables à des quais où peut accoster le vaisseau de la poésie.

Les signifiants s'entrechoquent dans leurs liens métonymiques et métaphoriques, les liens qu'ils entretiennent les uns avec les autres se reconstituent dans l'avènement de la parole poétique.

Le corps est le centre de ce monde, il est un monde en soi et l'énigmatique conscience poétique se déplace dans un mouvement livré au « tremblement de l'envers ». Dans ce grand retournement de situation, dans ce chamboulement de la métamorphose, « les étoiles sont les pieux du lac ».

Finalement, c'est le corps qui devient le cosmos et les cinq jours de création avant l'arrivée de l'homme participent du voyage poétique qui est une reconstruction. L'intérieur et l'extérieur se confondent d'abord avant de se séparer, les perceptions se brouillent, la peau voit et les oreilles touchent du doigt le mystère de l'être-au-monde.

Pendant la traversée poétique on voit apparaître des images sidérantes, « Voûtes liturgiques / De tunnels en ellipse », ou bien des jeux sur les signifiants qui jettent le lecteur dans la perplexité : « Une main qui bat de l'aile ».

Après s'être retiré, comme l'océan, après la traversée du néant, le monde revient sous la forme d'une musique de l'ondulation et des métamorphoses, dans l'acceptation ou l'incorporation du vide et de l'impossible. De toutes les façons, « la nuit ne pourra jamais se cacher », pourquoi donc la nier ou essayer de l'oublier ?