Une reine pas très catholique

Principaux personnages :

Anne Boleyn. Fille de parvenu. Tape dans l'oeil d'Henri VIII et sur les nerfs de l'Occident. En consacrant sa jeunesse à attendre le mariage, son intelligence à l'obtenir, elle écrira malgré elle une page de l'histoire de l'Angleterre, qui lui fera perdre la tête.

Henri VIII Tudor. Va changer d'épouses comme de caprices, dans l'espoir d'avoir un fils. Sa vanité n'admet pas qu'on lui résiste, sa faiblesse méprise ceux qu'il soumet. Personne n'est parfait.

Catherine (1^re épouse et reine). Tante de Charles Quint, n'acceptera jamais de céder la place à Anne Boleyn. Espagnole intraitable, d'une piété rare : bref, embarrassante.

François I^er. Entre brouilles et traités, froideurs et amitiés, préfère toutefois Henri VIII à Charles Quint, son ennemi juré.

Charles Quint. Empereur, et subtil, c'est tout dire. Occupé par les Turcs, les protestants, les guerres d'Italie, n'intervient qu'en sous-main dans les démêlés d'Henri VIII avec le pape.

Thomas Wolsey. Prodigieusement habile, cynique et riche, règne sur l'âme du roi, s'allie à Anne Boleyn, tombe en disgrâce faute de réussite, meurt sur le chemin de la prison.

Thomas Cromwell. En digne élève de Wolsey soucieux de plaire au roi, ourdit le complot contre Anne Boleyn, après avoir manigancé son ascension.

Papes. Le divorce est une affaire de foi, de pouvoir et d'argent. Le schisme consommé, Henri VIII cumulera revenus et biens de l'Eglise, autorités spirituelle et temporelle. Que demander de plus ?

Cour (la). Les échines s'y courbent selon les humeurs royales. On ne peut s'y fier qu'aux plaisirs, pour oublier sa peur.

Et tant d'autres, alliés, traîtres, ennemis, au gré des vents.

Sans oublier, bien sûr l'Amour...