Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 149 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 21cm
EAN : 9782867434969
Quatrième de couverture
Il n'est pas au bout de ses surprises, le petit Louis Landier, quand il arrive à la Rose-au-Boué pour se refaire une santé. La Rose-au-Boué, ça se situe du côté de Fleury-sur-Andelle et de Charleval. Il est blanc-bec, le petit Louis qui put avoir dix ans à la fin de la Seconde Guerre mondiale. «Tu vas retrouver tes couleurs chez les Mézienne, lui avait dit sa mère, ce sont de bons amis à nous!»
Les Mézienne! Quelle étonnante famille! D'abord il y a le doyen, Aristide, qui a fait plus d'une guerre. Il y a son fils, Alcide qui travaille aux champs à longueur de journées et qui ne semble pas très amoureux de sa femme, l'Ecrelle, une pauvre fille qui lui a donné deux enfants: un fils, Léon, et surtout une fille, Claudine. Ah, Claudine avec ses yeux tristes et ses jolis seins!
Et puis un jour, il y a une mort tragique à la Rose-au-Boué. Un accident ou un meurtre? L'affaire sera classée jusqu'en 1975, jusqu'au jour où Landier comprend tout.
Louis Landier, oui! qui dans chacune de ses aventures en profite pour régler ses comptes avec l'Education Nationale, est un personnage récurrent chez Roger Delaporte. Un peu comme Maigret l'est chez Simenon.
Il est attachant, le Landier de Roger Delaporte. On avait déjà passé quelques moments palpitants en sa compagnie, dans Kanji à Gisors par exemple, ou dans Landier monte au créneau, ici, au suspense il ajoute l'émotion.
Et quelle belle écriture! Car je vous l'affirme, en lisant certaines descriptions de la campagne normande d'après-guerre, j'ai parfois cru me retrouver chez Louis Pergaud ou chez Marcel Aymé.
Et comme on ne refera jamais Roger Delaporte, il y a aussi une bonne dose de réflexions que n'aurait pas reniées Frédéric Dard.
Un (faux) polar, un (vrai) roman qui se lit d'un souffle.
Un souffle venu de la vallée de l'Andelle...
Michel de Decker
Dessin de couverture: J.-J. Hoizey