Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 295 pages
Poids : 380 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-88901-090-5
EAN : 9782889010905
Quatrième de couverture
Dans nos sociétés démocratiques où les conflits politiques sont censés se régler dans l'arène parlementaire et le peuple s'exprimer par les urnes, quelle est la place, la valeur et l'appréhension de la violence comme moyen de revendication ? En Suisse, la démocratie directe, l'aisance économique, la sécurité ainsi que la neutralité sont supposées écarter toute utilisation de la violence pour appuyer une démarche protestataire.
Pourtant, entre 1950 et 2000, le pays a fait face à de nombreux éclats de violence. Tout d'abord, ceux des séparatistes et des antiséparatistes jurassiens, puis ceux de mouvements d'extrême gauche et, enfin, ceux de mouvements d'extrême droite. Durant cette période, le pays a également été marqué par les attaques provenant de mouvements armés italiens et allemands, ainsi que par les attentats meurtriers planifiés par des organisations palestiniennes et arméniennes. Ces interventions violentes dans l'espace public helvétique viennent ainsi démentir le mythe d'une Suisse paisible et pacifiée.
Fondé sur les témoignages des acteurs de l'époque et sur des documents inédits de la police fédérale, cet ouvrage apporte une réflexion sur les continuités des épisodes de violences collectives, permettant ainsi d'appréhender les événements actuels. Il s'adresse à toutes les personnes qui s'interrogent sur les récents attentats et, de manière plus large, à l'utilisation de la violence dans les conflits politiques.