Varvara, essai 1

Varvara # Essai 1

Waterlily # Essai 2

Ce pourrait être les deux premières journées d'un triptyque inachevé.

Sorte de long poème dramatique, Varvara # Essai 1 # trouve son origine dans Enfance de Gorki et Les amertumes de Koltès. Comme une réponse, ou une mise en relief de ce personnage de Varvara tellement anecdotique parce que tellement absent dans les oeuvres de Gorki et Koltès, il y avait cette envie de mettre en scène ce féminin terrible et tragique pris dans l'entre-deux de la famille et du bordel, et de voir comment il peut se débattre, comment d'une façon vivante il peut se démener se dépenser, phraser et être saisi dans un rôle, dans le rôle de Lili, de cette Lili qui devient une vision, une projection possible de Varvara de Gorid puis de Koltès.

Entre cauchemar et réalité, Lili et les autres personnages errent dans un monde où tout se fait hallucinations. Alors au moment où Varvara # Essai 1 # semble achevée, bouclée, clôturée, la pièce donne l'impression d'être prête à recommencer, à se répéter comme si rien n'avait été. Et l'Essai 2 aurait pu être cette suite : une tentative de redire Varvara # Essai 1 # sous un autre dispositif mais il n'en est rien.

C'est alors à nous d'inventer ce dialogue possible entre ces deux journées, de trouver l'unité possible entre des ceux fragments.