Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 456 pages
Poids : 645 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-296-55638-6
EAN : 9782296556386
Vertiges du droit
mélanges franco-helléniques à la mémoire de Jacques Phytilis
Quatrième de couverture
«J'ai quelque chose à dire de limpide» : Jacques Phytilis, à la mémoire de qui le présent volume est dédié, faisait volontiers sienne l'affirmation de ce vers d'Odysséas Elytis. Ses écrits, issus d'une réflexion parfois tourmentée, empruntent parfois aux thèmes traditionnels qu'il abordait devant ses étudiants. Mais, peut-être à cause de ses origines helléniques, ce sont la poésie et l'iconographie qui passionnaient l'aède qui sommeillait en lui. Conscient des limites de la connaissance, il «reléguait» à l'écriture poétique les domaines de sa pensée qui ne pouvaient trouver place dans les formes de l'écriture scientifique traditionnelle. Même si les confins ne sont jamais étanches, la production écrite de Jacques Phytilis se divise en deux grandes catégories : la poésie et l'écriture littéraire en général d'un côté, les essais et l'écriture scientifique de l'autre ; sans doute, l'adjectif «scientifique» est-il utilisé faute de mieux, lui-même l'ayant, au moins à deux reprises, récusé.
Des liens de la poésie et du droit à ceux entre l'Antiquité et nous, de l'iconographie judiciaire à l'anthropologie juridique, de l'Orient plus ou moins lointain aux diverses facettes du sacré, voici, parmi les thèmes qui avaient retenu la curiosité de Jacques Phytilis, ceux auxquels ses collègues français et hellènes et amis ici réunis ont souhaité consacrer leurs réflexions. Ce bouquet d'articles s'ouvre avec un florilège d'axes de réflexions autour de thèmes qui lui étaient chers : la spécificité du droit et la particularité du droit romain, les jeux du pouvoir et de l'État, les écritures et les mémoires du temps, l'apport du raisonnement anthropologique, l'espace culturel méditerranéen et le monde grec. Il se clôt sur le texte inédit d'une conférence de Jacques Phytilis : «Couple, Images et Droit : regards iconoclastes».