Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : XXXII-168 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782503517698
Vie et miracles de saint Josse
Quatrième de couverture
CENTRE D'ÉTUDES SUPÉRIEURES DE CIVILISATION MÉDIÉVALE
Jean Miélot était traducteur, auteur et copiste au service de Philippe le Bon. C'est Philippe qui a demandé à Miélot de traduire la Vie et les Miracles de saint Josse. Le manuscrit de Miélot, qui est un autographe, est conservé à la Bibliothèque Royale de Bruxelles sous le numéro 10958. Une copie du manuscrit est conservée à Valenciennes. Seulement quelques pages du manuscrit ont été publiées avant. La plus grande partie du manuscrit est une traduction du latin, mais il y a aussi des parties qui ont été composées par Miélot lui-même et également quelques pages empruntées à d'autres sources. Le manuscrit contient de nombreuses miniatures.
Josse (Jodocus, Judocus) naquit vers l'an 600, fils d'un roi en Bretagne. Il n'accepta pas la demande de succéder à son père mais suivit des pèlerins vers le Ponthieu, où il rencontra le duc Haymon. Josse fut ordonné prêtre et servit Haymon pendant sept ans. Ensuite il alla vivre dans le désert près de la Canche. Il y construisit un ermitage, qui fut ensuite agrandi par le duc. Après sa mort le 13 décembre vers 668, son corps fut enseveli dans son église.
Le culte du saint est répandu dans une grande partie de l'Europe, non pas seulement en France, en Belgique et en Grande-Bretagne, mais aussi tout le long du Rhin, jusqu'en Slovénie dans le sud et jusqu'aux pays Scandinaves dans le nord. La première vie latine de saint Josse fut écrite vers l'an 800, la deuxième vers l'an 1000 et la troisième quelques années plus tard. Pierre de Beauvais écrivit la première Vie en français, en vers octosyllabiques, au début du XIIIe siècle. Jean Miélot écrivit Vie et Miracles de saint Josse en 1449.
Dans l'introduction de l'édition de l'oeuvre de Miélot, la relation entre le texte et ses sources est discutée. Il y a aussi une étude de la langue et du style de l'auteur. Le vocabulaire de Miélot est très riche, et on y retrouve des mots qui n'ont pas été attestés avant lui. Le texte de l'édition est suivi de notes, d'une table des noms propres et d'un glossaire. A la fin de l'édition se retrouvent treize planches, qui sont des reproductions du manuscrit de Bruxelles, et trois planches d'un manuscrit de Copenhague.