Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 250 pages
Poids : 468 g
Dimensions : 16cm X 24cm
EAN : 9782110061164
Violence et santé
rapport préparatoire au plan national
rapport au ministre de la Santé et des solidarités
Quatrième de couverture
En 2002 paraissait un rapport de l'OMS intitulé Rapport mondial sur la violence et la santé. Ses auteurs estimaient que la violence, qualifiée de «défi planétaire», avait un coût considérable en termes de répercussion sur la santé des victimes et de fardeau pour les établissements de santé. Neuf recommandations venaient clore ce rapport et la première s'intitulait «Élaborer et mettre en oeuvre un plan d'action national pour la prévention de la violence et en suivre l'application». C'est dans ce contexte qu'en France, la loi n° 2004-806 du 9 août 2004, relative à la politique de santé publique, a prévu l'élaboration de cinq plans stratégiques de santé publique (2004-2008), dont un «plan national visant à limiter l'impact de la violence sur la santé».
Le présent rapport est né des travaux préliminaires à ce plan, menés par un comité interministériel d'orientation et six commissions thématiques : Périnatalité, enfants et adolescents ; Genre et violence ; Personnes âgées et personnes handicapées ; Violence et santé mentale ; Violence, travail, emploi, santé ; Institutions, organisations et violence. La France est ainsi un des premiers pays d'Europe à avoir mené une réflexion globale sur le sujet et une analyse conceptuelle approfondie du lien violence et santé.
Cet ouvrage apporte de précieuses informations sur les connaissances disponibles quant aux relations entre violence et santé. Il répertorie les textes législatifs et réglementaires en vigueur ainsi que les dispositifs de prévention et de soins existants. Enfin, il propose des recommandations en termes de recherche, de surveillance épidémiologique, d'action, d'information et de formation. Il est destiné à tous les professionnels confrontés aux effets de la violence sur la santé, mais aussi aux états de santé générateurs de violence. Il s'adresse tout particulièrement aux professionnels de la santé de «première ligne» (généralistes, urgentistes), ainsi qu'à de nombreux acteurs des secteurs de l'éducation, du travail social, de la justice, de la police.