Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 210 pages
Poids : 500 g
Dimensions : 13cm X 21cm
ISBN : 978-2-84521-520-7
EAN : 9782845215207
Quatrième de couverture
Violences conjugales
Plus jamais ça !
« En juin 2011, la violence conjugale est entrée dans ma vie comme on entre en sacerdoce. Ou peut-être est-ce moi qui y suis entrée de plein fouet parce qu'un homme ne m'en a pas laissé le choix ? Agressée trois mois à peine après le début d'une merveilleuse relation, très différente de celles que j'avais pu connaître jusqu'alors : rassurante, flamboyante, empreinte d'attentions et d'amour, [...] cette expérience fut extrêmement douloureuse et traumatisante. Elle m'a conduite dans un combat personnel afin que ces parcours de vie ne soient plus méprisés ou ignorés. L'agression en elle-même a eu des répercussions dramatiques : une dépression réactionnelle de quatre mois, une multitude de "micro" traumas liés aux événements qui ont suivi, la perte de mon identité, de mon statut social et un effondrement financier significatif. [...]
La seule solution qu'a trouvée mon cerveau au sortir du processus de haine a été de me battre pour que si, un jour, cette personne voulait s'en sortir, elle ne croise jamais aucun des intervenants que moi-même avais pu rencontrer, faute de se supprimer physiquement. [...] Alors j'ai creusé, fouillé, lancé un collectif de victimes, devenu association, et j'ai rué dans les brancards. De fil en aiguille, d'informations glanées en contact avec des sommités, d'un passage chez une psychologue parfaitement compétente dans le traumatisme propre à la violence conjugale en prises de contact avec les politiques qui nous gouvernent, j'ai repris confiance en moi, et je me suis lancée dans la réhabilitation des victimes. »
Luc Frémiot, qui a écrit la préface de cet ouvrage, dira : « N'ayez plus peur de le regarder, ne vous dites pas que les choses finissent toujours par s'arranger, ne doutez pas de vous, celle que vous lisez est passée sur le même chemin, elle vous donne la main pour vous conduire à la liberté. Moi qui suis un homme, je la remercie... »