Rayon Littérature moderne (17e, 18e et 19e siècles)
Voguer vers la modernité : le voyage à travers les genres au XVIIe siècle

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 879 pages
Poids : 1154 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-84050-820-5
EAN : 9782840508205

Voguer vers la modernité

le voyage à travers les genres au XVIIe siècle


Collection(s) | Imago mundi
Paru le
Broché 879 pages
préface de Pierre Ronzeaud
Public motivé

Quatrième de couverture

Voguer vers la modernité

Lier la littérature, dans la diversité de ses genres, au voyage, conçu comme thème et comme structure narrative, permet d'analyser la topique de l'homo viator à la fois dans sa réalité, à travers des récits de voyage authentiques, et dans ses traitements littéraires, à travers la production romanesque, théâtrale et poétique du XVIIe siècle. Le corpus étudié couvre une période qui s'étend de la fin du XVIe siècle jusqu'aux premières années du XVIIIe siècle, depuis Montaigne et Léry jusqu'à la traduction des Mille et une nuits de Galland, en passant par de grandes oeuvres comme Polexandre, Ibrahim, Le Bourgeois gentilhomme, Bajazet ou Les Aventures de Télémaque, et par des oeuvres moins connues (relations de voyageurs, récits de flibustiers, tragi-comédies, ballets, romans baroques, voyages imaginaires, utopies, etc.). L'espace géographique considéré couvre les quatre points cardinaux (Indes orientales et occidentales, Laponie, Barbarie, Cafrerie) et privilégie l'outremer par rapport au voyage en Europe. La première partie s'attache à la lettre même des textes recensés, afin de mettre en valeur la vérité littéraire de cette inter-influence entre voyage et littérature en dégageant des arts poétiques viatiques mixtes. La seconde confronte l'écriture à l'imaginaire de l'ailleurs, le texte à la culture de son contexte à travers l'étude des images, de la cartographie allégorique et de notions telles que la curiosité, le merveilleux, le vraisemblable, les stéréotypes, pour arriver à préciser les fonctions du voyage. La dernière partie essaie de penser les sens idéologiques que le voyage prend au XVIIe siècle (réflexions sur l'Autre, soi, l'État, le droit, la religion, la nature humaine). L'interférence des écritures et des imaginaires s'avère être le lieu privilégié de la compréhension d'une certaine « modernité » du XVIIe siècle, créant et métamorphosant des genres en fonction d'expériences et d'idées nouvelles.

La Sorbonne éditeur-imprimeur depuis 1470

En 1470, Jean Heynlin, prieur de la Sorbonne, installe, dans le cadre universitaire, la première imprimerie française. L'atelier, animé par les prototypographes Ulrich Gering, de Constance, et Michel Friburger, de Colmar, imprime en Sorbonne les ouvrages destinés à la communauté universitaire : classiques latins et ouvrages d'érudition pour les étudiants et leurs maîtres. Ce fut l'origine de l'édition en France.

Biographie

Maître de conférences en littérature française des siècles classiques à l'Université de Provence, normalienne agrégée, membre du Centre de recherche sur la littérature des voyages (CRLV), du Centre interdisciplinaire d'étude des littératures Aix-Marseille (CIELAM) et du Centre international de rencontres sur le XVIIe siècle (CIR17), co-responsable de recueils collectifs (Le voyage en France au XVIIe siècle, Tübingen, « Biblio 17 », 1996 ; Les Tyrans de la mer. Pirates, corsaires & flibustiers, Paris, PUPS, 2002 ; Fête et Imagination de la Renaissance aux Lumières, Aix, PUP, 2003 ; Théâtre et Voyage, Paris, PUPS, 2011 et Image et Voyage, Aix, PUP, à paraître), auteure d'une quarantaine d'articles sur la littérature des voyages, la littérature française du XVIIe siècle et le mélange des genres, et actuellement en cours de préparation d'une édition critique des récits de voyages de Jean-François Regnard.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Sylvie Requemora