Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 197 pages
Poids : 319 g
Dimensions : 16cm X 24cm
ISBN : 978-2-343-25446-3
EAN : 9782343254463
Voyage dans le temps... au Sud-Soudan
1977-1984
Quatrième de couverture
Voyage dans le temps... au Sud-Soudan
1977-1984
En quelque cent-soixante-quinze photos, prises entre 1978 et 1884 à l'occasion d'une étude scientifique menée par l'Association Européenne pour l'Étude du Développement de l'Enfant (ADE) dans la région de Jongleï au Sud-Soudan, l'auteur offre au lecteur de découvrir l'univers de trois ethnies nilotiques, les Dinka, les Nuer et les Shillouk. Marginalisées par la politique coloniale britannique instaurée au Soudan, puis par les gouvernements de Khartoum qui allaient se succéder après l'Indépendance, ces populations vivent alors de manière très traditionnelle et primitive, dans les régions du Haut-Nil et du Bahr el-Ghazal.
Les scarifications faciales sont mises en valeur par plusieurs photos. Marqueurs d'identité, elles permettent de différencier les ethnies, et à l'intérieur d'une même ethnie d'en reconnaître sections et clans.
Une quinzaine de pages de texte, livrant des informations de base sur les modes de vie, les objets du quotidien, les coutumes, la religion (tabous, sacrifices, idoles) des Nilotiques, viennent compléter la documentation photographique. Car si ces trois ethnies nilotiques partagent des similitudes de culture, elles se différencient par des caractéristiques majeures comme le mode de gouvernance (roi chez les Shilluk, absence d'autorité chez les Nuer...) ou leurs pratiques religieuses. Toutes trois pratiquent une économie mixte ; les bovins jouent toutefois un rôle social et économique majeur, chez les Nuer et les Dinka.
L'intérêt du livre réside aussi dans le développement d'arbres généalogiques, celui du roi des Shilluk remontant jusqu'au XVe siècle et celui d'une famille Dinka où la polygamie était la norme.
Dans les années 1980, le mode de vie de ces Nilotiques aurait dû être bouleversé par les conséquences du percement du Canal de Jonglei. Laisser un témoignage sur ces populations, telle fut la raison qui motiva l'auteur à les photographier.