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Wasserlit : où l'on révèle l'existence d'un Rhin sous le Rhin ainsi que le mystère du peuple qui y sévit, et nous ressemble...

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 48 pages
Poids : 235 g
Dimensions : 26cm X 21cm
ISBN : 978-2-7468-3781-2
EAN : 9782746837812

Wasserlit

où l'on révèle l'existence d'un Rhin sous le Rhin ainsi que le mystère du peuple qui y sévit, et nous ressemble...


Paru le
Broché 48 pages
illustrations Raymond-Emile Waydelich

Quatrième de couverture

Où l'on révèle l'existence d'un Rhin sous le Rhin ainsi que le mystère du peuple qui y sévit - et nous ressemble...

Jean Vermeil, écrit pour les scènes dont il a auparavant commenté les réalisations ou les murs comme critique d'architecture et de musique. Il y met un goût très logique de l'absurde, en tant qu'amphythéote du Collège de pataphysique. Ainsi de Parole perdue, opéra électronique écrit pour une cantatrice sourde-muette tenant le contre-rôle d'une femme qui se tait (Emmanuelle Laborit, Guillaume Depardieu, musique de Daniel Teruggi, Festival de Radio France). En préparation : Salomé Cassoulet, théâtre musical sur l'exil (réel) d'Hérode et Hérodiade en Gascogne, Panade pour une instance défaite, théâtre musical également contemporain, Les Classiques canailles ou la réécriture salée des grands airs lyriques. Sérieux et sourire aussi dans le Guide raisonné et déraisonnable de l'Opérette et la Comédie musicale signés avec son mécène Louis Oster pour le Cercle lyrique Richard Wagner (éd. Fayard), Le Charme Opéra, guide d'opéra avec Louis Oster (éd. Jean-Michel Place). Entre absurde et cruauté, Jean Vermeil interroge également les mensonges de notre passé dans Les Cris du silence, l'Autre histoire de France (éd. du Félin), les diverses récupérations de Mozart dans la Flûte désenchantée (éd. Ombres), l'autocélébration d'un maître dans Conversations avec Pierre Boulez sur la direction d'orchestre (éd. Plume / Calmann-Lévy, La Nuova Italia et Amadeus Press). Son documentaire critique Der längste Tag (Le Jour le plus long, ZDF) lui a valu le Grand prix franco-allemand de la presse.

Jean Vermeil est « alsacien historique » par une lignée de filles de Schweighouse-sur-Moder qui ont eu le soin, chaque fois, de choisir leur homme du côté du nouvel occupant, mais aussi doux que possible : un Francfortois resté en 1918, un Champenois hugolâtre après la première guerre et son père, un Cévenol camisard et maquisard, après les ténèbres nazies.

Raymond Waydelich, peintre et plasticien, travaille sur le temps, la mémoire et le sourire. Deux manières l'habitent :

  • La grande manière. Il joue sur l'objet, sur son association à d'autres, il en anticipe les vicissitudes et veille à sa permanence : pneus recréés en céramique, cabane coulée en bronze, items enfouis dans le Caveau du futur devant la cathédrale de Strasbourg, à n'ouvrir qu'en 3790... Ainsi va-t-il représenter la France à la biennale de Venise. Ainsi rehausse-t-il, il n'y a guère, Le Point de convergence du maquettiste Egbert Broerken de son bestiaire truculent. Ainsi tournoie sa gracieuse girouette lors du récent festival de L'industrie magnifique, toujours à Strasbourg.
  • La veine intimiste. Raymond Waydelich rêve la vie rêvée de Lydia Jacob, la couturière de jadis dont il china son carnet de croquis en 1973. Par les peinture, sculpture, collage, assemblage, aquarelle, gravure, livre... Par la multiplication des rencontres, en voyage ou avec son bestiaire de crocodiles, cerfs et poissons trop humanistes pour être totalement humains.

Le travail de Raymond Waydelich sur les Wasserlit allie ces deux veines, le grandiose des mondes souterrains et l'intimité fragile du peuple qui y vit. Parmi cent expositions et présences muséales, parmi mille gravures, jeux de cartes ou ouvrages, citons Lydia Jacob, Modesch Opferin (Galerie le Soleil dans la tête), Hommage à Lydia Jacob (Pliezhausen : Domberger), Mutarotnegra-Argentorum, 3790 après Jésus-Christ (Musée archéologique, 1995), Memoria - 3790 nach Christus (Die Galerie, Francfort-sur-le-Main), Voyage en Suisse avec Lydia Jacob (Editions Ronald Hirlé) ou Chiron atak le lièvre de A. Dürer à Tretigny-la-Garenne (Centre d'art graphique de la Métairie Bruyère). Raymond Waydelich est commandeur de l'ordre des Arts et Lettres. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le 13 juillet 2019.

Avis des lecteurs

Du même auteur : Jean Vermeil

Les bruits du silence : l'autre histoire de France

Conversations de Pierre Boulez sur la direction d'orchestre

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