Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 337 pages
Poids : 378 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-07-013863-0
EAN : 9782070138630
Zone 1
Les libraires en parlent
Mark Spitz a toujours été un gars médiocre, mais face à une épidémie mondiale de morts-vivants, là il devient l'homme de la situation !
Ce n'est pas pour sacrifier à la mode du pulp que le génial et très original Colson Whithead s'attaque aux zombies. Bien au contraire : c'est pour insinuer d'une belle façon littéraire 2 ou 3 choses sur notre monde contemporain.
Quatrième de couverture
Zone 1
La Dernière Nuit a eu lieu. Le fléau s'est répandu. Et dans le désert du monde d'après, les rares humains survivants luttent au jour le jour pour échapper aux zombs, ces morts-vivants cannibales et contagieux.
Pourtant, l'espoir commence à renaître. Dans la Zone 1, tout en bas de Manhattan, Mark Spitz et ses camarades ratisseurs éliminent les zombs traînards, première étape d'une patiente entreprise de reconquête. Mais la victoire est-elle seulement possible ? Et pour reconstruire quel monde ? Les personnages sont hantés par le passé, ou inversement refoulent le souvenir du cauchemar et des êtres perdus. Mais avant d'en être réduits à survivre, avaient-ils vraiment vécu ? Mark Spitz se sent fait pour ce chaos absurde grâce à sa médiocrité même, et éprouve une étrange empathie pour les traînards. Et parfois, il lui vient à l'esprit la pensée interdite...
Colson Whitehead offre ici un authentique et palpitant conte de terreur, dont la noirceur et la tension permanente sont accentuées par un humour macabre et sardonique, et une invention verbale exceptionnelle, faite d'argot militaire, d'euphémismes officiels, d'images audacieuses pour rendre compte de l'impensable, donner une forme au pire. Mais ce tableau d'apocalypse, cette fable aux multiples interprétations est aussi une méditation sur ce qui fonde l'humanité. En vrai moraliste, Whitehead pose ici plus crûment que jamais la même question lancinante : que faisons-nous de nos vies ? Et la démesure de l'horreur confère à cette représentation un lyrisme endeuillé, une gravité et une puissance proprement visionnaires.