Contes du Far West

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 282 pages
Poids : 340 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782859405106

Contes du Far West

de

chez Phébus

Collection(s) : D'aujourd'hui

Paru le | Broché 282 pages

19.95 Indisponible

traduit de l'américain par Daniel Boussac | préface Antoine Blondin


Quatrième de couverture

«A l'époque, les USA portaient encore leur nom de jeune fille : l'Amérique... Le Texas, qui touche au Mexique par le sud et, par le nord, à l'Oklahoma où l'on trouve les Indiens, est une plaque tournante où pullulent les cow-boys, les voleurs de troupeaux, les chercheurs d'or incurables et les chômeurs par vocation. C'est un Texas d'avant le pétrole et de derrière les magots, où chacun est plus ou moins le pionnier de soi-même.»

Tel est, ici défini par Antoine Blondin, préfacier - émerveillé - du présent volume, le cadre de ces dix-sept histoires qui mettent en scène des individus à la moralité aléatoire, sous la plume d'un écrivain qui, taulard à ses heures, se révèle à l'écrit un moraliste de première force. Non point un donneur de leçons, tout au contraire. Plutôt de ces renards de la pensée qui s'entendent comme pas deux à éventer les faux-semblants, à débusquer les faux braves gens, à donner le change à tous les faux derches qui nous gouvernent. Car le gaillard, sous ses airs de gentillesse, est foncièrement pessimiste - sans estimer pour cela qu'il faille en faire un plat. Simplement, la vie lui paraît un malentendu du genre irréparable ; drôle souvent, triste aussi bien - l'un n'exclut pas l'autre.

On ne sait par quel (triste) mystère les livres de O. Henry ont disparu ces dernières années de la circulation, alors que la critique de ce siècle en a fait tour à tour le «Maupassant» et l'«Alphonse Allais» du Far West ; et que les bons esprits (au premier rang desquels Antoine Blondin, déjà cité) n'hésitent pas à voir en lui l'un des écrivains les plus délicieusement paradoxaux de la littérature - en tout cas le plus moral des immoralistes. Un raconteur d'histoires installé quelque part entre Jean-Jacques Rousseau et Charlie Chaplin. Conclusion - un brin étonnée - du sus-nommé Blondin : «Cet Américain possède une âme !»

Du même auteur : O. Henry