Contes et légendes du catharisme

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 77 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7504-5067-0
EAN : 9782750450670

Contes et légendes du catharisme

de

chez Lacour-Ollé

Collection(s) : Rediviva

Paru le | Broché 77 pages

Tout public

10.00 Indisponible

introduction C. Sandkühler


Quatrième de couverture

A l'heure présente l'intérêt pour le grand combat spirituel qui se livrait aux XIIe et XIIIe siècles dans le Midi de la France s'est réveillé avec une grande force. Toute une série de livres s'occupent de ces événements connus sous le nom de catharisme ou albigéisme. On a étudié et vérifié la longue filiation du manichéisme au catharisme. Or, cet esprit du catharisme, cet esprit ésotérique du christianisme primitif s'exhale aussi de nos contes. Il serait nécessaire d'écrire un long essai pour prouver ce fait dans le détail. Ce n'est pas notre intention ici, nous donnerons seulement quelques indications. Ce qui distingue et caractérise le système du manichéisme, et de toutes les tendances apparentées, c'est la question de l'origine et de l'action du mal dans la vie de l'homme et du monde On peut dire d'une manière générale que tous les contes populaires s'occupent de ce problème, car les images des contes conduisent toujours au même but : montrer que le mal est nécessaire pour que le bien se fasse et soit mis en valeur. A ce point de vue, on pourrait prétendre que tous les contes renferment des éléments manichéens : le bien triomphe et le mal est précipité dans l'abîme. Le catharisme fait un pas de plus et montre que le mal est capable de rédemption ou qu'il reste en arrière pour se transformer ultérieurement. C'est ainsi que, dans le conte du Dragon Doré, le maître des ténèbres dit à son adversaire : « Tu ne peux pas me tuer ; car il est écrit que je vivrai jusqu'à la fin des temps, pour ne pas ressusciter ». Ou bien le maître noir de la Terre, qui a rendu son or est renvoyé, dans le conte du Pou, par Jean du Ramier, après avoir perdu son pouvoir.