Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 236 pages
Poids : 456 g
Dimensions : 15cm X 23cm
ISBN : 978-2-7351-1334-7
EAN : 9782735113347
Des gestes aux techniques
essai sur les techniques dans les sociétés pré-machinistes
Quatrième de couverture
Des gestes aux techniques
Essai sur les techniques dans les sociétés pré-machinistes
Voir l'homme dans l'outil ! « ... pour moi qui n'ai jamais rien fait de mes dix doigts, le bonhomme est essentiel, c'est le moteur humain » !
C'est ainsi qu'André-Georges Haudricourt qualifie sa démarche. Ethnologue, linguiste, botaniste et spécialiste des techniques, Haudricourt (1911-1996) est l'une des figures les plus marquantes de l'anthropologie française de la seconde moitié du XXe siècle. Parfois qualifié de « touche à tout », il s'intéresse tout autant au monde matériel qu'au corps humain, à ses mouvements et à toutes les habitudes corporelles. Il s'agit pour lui de saisir l'ensemble des gestes et des comportements de la vie quotidienne qui peuvent être caractéristiques d'une société. Les objets deviennent alors des conséquences ou des transformateurs de certains mouvements humains. Ainsi, dans son Essai sur les techniques dans les sociétés pré-machinistes, Haudricourt nous communique ses réflexions sur la marche, le lancer, le portage, sur grimper, pousser, tirer, et sur bien d'autres gestes observés dans les sociétés humaines. Au-delà de la simplification qui isole l'objet étudié de son environnement, Haudricourt observe le quotidien en s'appuyant sur une méthode rigoureuse et systématique. Inédit jusqu'à présent, l'ouvrage aurait dû paraître à la fin des années 1950. Il se présente comme un manuel, complétant les études d'ethnographie descriptive de Marcel Mauss, qui donne les clés d'une observation des techniques du corps humain.
L'édition actuelle de l'essai d'Haudricourt est présentée et commentée par Jean-François Bert. Celui-ci l'a augmentée d'une sélection d'articles inédits de l'ethnologue pour fournir aux lecteurs une image diversifiée de son oeuvre. Cette édition fait l'objet d'une postface de François Sigaut, directeur de recherches à l'École des hautes études en sciences sociales.