Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 85 pages
Poids : 140 g
Dimensions : 14cm X 22cm
ISBN : 979-10-96339-22-8
EAN : 9791096339228
L'art de conserver pendant plusieurs années toutes les substances animales et végétales
Quatrième de couverture
Maison, bureau, atelier d'édition, Menu Fretin est une structure née d'une envie. D'une envie immense d'imaginer des projets différents, ambitieux, pertinents et modernes, qui mettent en lumière les mutations culinaires contemporaines. Autour du projet Menu Fretin, se rassemblent des professionnels dont l'expertise garantit la rigueur, le sérieux, la qualité, l'esthétique requis par chaque ouvrage. L'objectif de Menu Fretin : éditer des livres bien sûr, mais peu, pour se donner le temps et le plaisir de les concevoir et de les réaliser pleinement. Chacun étant un objet original, racontant une histoire unique. Le menu fretin, ce sont les choses insignifiantes, les poissons trop petits pour qu'on les comptabilise, la goutte d'eau que nous revendiquons d'être dans un océan de livres. Notre ambition est sans limite, notre désir plus grand encore !
Archives nutritives # 021
L'art de conserver
Pendant plusieurs années toutes les substances animales et végétales
« Ma méthode, exempte de tous les inconvénients qu'on pouvait justement reprocher à toutes celles que l'on a employées jusqu'ici, a reçu la sanction d'une longue expérience ; elle est appuyée des témoignages de tous les gens de l'art les plus habiles, et du suffrage de nombreux consommateurs. »
Lorsque Nicolas Appert publie en 1810 L'Art de Conserver, pendant plusieurs années, toutes les substances animales et végétales, il offre à l'humanité le « code source » d'une invention qui allait révolutionner l'alimentation mondiale : l'appertisation. C'est en 1795 que Nicolas Appert met au point son invention. En 1802, il ouvre la première fabrique de conserve au monde à Massy, en banlieue parisienne. Fournisseur de la Marine, il sollicite le ministre de l'intérieur Jean-Pierre de Montalivet (1766-1823) qui lui apporte un « témoignage particulier de la bienveillance du gouvernement » et lui accorde « un encouragement de douze mille francs ». Nicolas Appert devant s'engager à publier à 6 000 exemplaires le mode d'emploi de sa découverte sans en déposer de brevet.
Les Anglais s'emparent vite de cette invention et un certain Peter Durand dépose en août 1810 un brevet concernant divers récipients destinés à recevoir des produits appertisés dont la boîte en fer-blanc. Si le fait de ne pas breveter son invention finit par ruiner Nicolas Appert, il le fit entrer au Panthéon des « Bien-faiteurs de l'humanité ». Titre que lui accordèrent les Anglais eux-mêmes, sans doute pris d'un certain remords...