Rayon Histoire locale et régionale
Léon Ménard : sa vie et ses ouvrages : d'après les documents originaux les plus authentiques, manuscrits autographes, papiers de famille, etc.

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 135 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 21cm
ISBN : 978-2-7504-3845-6
EAN : 9782750438456

Léon Ménard

sa vie et ses ouvrages
d'après les documents originaux les plus authentiques, manuscrits autographes, papiers de famille, etc.


Collection(s) | Rediviva
Paru le
Broché 135 pages

Quatrième de couverture

A la mémoire de Léon Ménard

L'histoire de la ville de Nîmes

Éloge de Ménard,
Lu par le Beau à l'Académie des inscriptions et Belles-Lettres
dans l'assemblée publique de pâques 1768.

Léon Ménard, fils de Louis Ménard, conseiller au Présidial de Nîmes, et d'Anne Chalamont, naquit à Tarascon le 11 septembre 1703. Après ses premières études, qu'il fit au collège des Jésuites de Lyon, il prit des degrés en Droit dans l'Université de Toulouse, et alla s'établir à Nîmes, où il exerça la même charge que son père. Sa probité et ses lumières lui acquirent l'estime publique. Sa fidélité à remplir les fonctions de la Judicature n'étouffa pas le goût des Lettres, qui lui mérita une place dans l'Académie de Marseille. En 1744, député par la Magistrature de Nîmes, il vint à Paris, où il demeura cinq mois. Ce séjour lui donna le temps de connoitre combien l'étude trouvoit de secours dans cette grande ville, et ce qu'il y avoit de différence entre les sources répandues dans les provinces et ce vaste océan de littérature, ainsi que de vertus et de vices. De retour à Nîmes, il ne songea plus qu'à recueillir les matériaux de l'Histoire de cette ville, qu'il avoit entreprise, et revint à Paris à la fin de 1747, pour achever ce grand ouvrage.

La mort de M. Fréret lui ouvrit, deux ans après, l'entrée de notre Compagnie. Assidu à nos assemblées, il écoutoit beaucoup, parloit peu ; mais persuadé que les présens qu'il faisoit au public ne l'exemptoient pas du tribut qu'il devoit à l'Académie, il fut exact à le payer, par ses recherches sur plusieurs points d'Histoire, de Critique, de Géographie. Le succès de son Histoire de Nîmes porta les magistrats d'Avignon à le choisir pour composer celle de leur ville. Il partit de Paris au mois d'octobre 1762, et passa deux ans à ramasser les instructions qui lui étoient nécessaires. Il se rendit ensuite à Nîmes, dans le dessein de les rédiger et d'exécuter le plan qu'il s'étoit formé. Sa longue absence n'avoit pas fait oublier les services qu'il avoit rendus à la ville en qualité de juge. Le Présidial, dont il étoit devenu le sous-doyen, le revit avec joie ; on le pressa d'en partager les occupations. Il ne put se refuser aux désirs de ses concitoyens, et ne passa point de jour sans se trouver aux audiences. Enfin, le temps que le Roi lui avoit accordé pour s'absenter de l'Académie étant expiré, il revint à Paris au mois d'août 1766. Une langueur qui le consumoit ne l'empécha pas d'assister à nos séances avec la même assiduité qu'auparavant. Il nous lut encore plusieurs Mémoires. Sa santé s'altérant de plus en plus, sans qu'il en fît aucune plainte, même à ses amis, ses forces l'abandonnèrent plutôt que le courage ; il ne garda le lit que trois jours, et mourut le 1er d'octobre de l'année dernier.

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