Oeuvres complètes. Vol. 2002. Nouveaux contes de Poindi

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 190 pages
Poids : 100 g
Dimensions : 14cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782841700769

Nouveaux contes de Poindi

de

chez Grain de sable

Serie : Oeuvres complètes. Vol 2002

Paru le | Broché 190 pages

27.38 Indisponible

édition , comment. et annot. par Bernard Gasser | illustrations V. Néchoumoff (éd. de 1945)


Quatrième de couverture

La sympathie de Jean Mariotti pour le monde kanak est fruit d'un amour sans limites ; les Nouveaux contes de Poindi sont un hommage, un geste coutumier à la terre mère.

Le monde de Poindi est un monde où l'homme n'est pas séparé du divin, des Esprits. Réel et surréel n'ont pas de frontière.

La grande sensibilité de Jean Mariotti pour la nature fait que les Nouveaux contes baignent dans une lumière verte et bleue, celle du ciel, de la mer et de la forêt.

Le corail poussé par l'océan chante au grand large les secrets du Lolonn et aussi ceux des héros d'autrefois dont les ombres puissantes et paisibles voguent dans la brise éternelle.

[...] Il était allé très loin, Celui-qui-Sait, à l'extrême limite du Grand Récif. Là où la dernière barrière s'oppose aux longues houles de l'océan. Devant lui était le pays clair : l'immense étendue d'où sortent le soleil et la lumière.

Biographie

1901. 23 août. Naissance de Jean à Farino ; il est le septième enfant d'une famille de douze ; son père Paul-Louis Mariotti, d'origine corse, avait épousé en premières noces Marie-Louise, décédée en 1898 ; puis Paul-Louis fonde un nouveau foyer avec Marguerite Aïna, d'origine italienne.

Jean poursuit son cycle primaire à Farino, centre nouvellement ouvert à la colonisation européenne ; il apprend à aimer la Chaîne centrale, ses habitants et la vie broussarde ; initiation canaque.

1910. Le père devient le premier président de la Commission municipale de Farino ; Jean poursuit son cycle secondaire à Nouméa.

1920. Juillet. Il obtient le certificat de Capacité colonial.

1922. Jean Mariotti effectue une partie de son service militaire à Nouméa ; premiers écrits, non publiés.

1924. Janvier. Il embarque à Thio sur le Calonne, et arrive à Dunkerque en juillet, après avoir connu l'aventure. Jean Mariotti s'installe à Paris. Il abandonne ses projets de devenir peintre ; il rédige quelques nouvelles.

1926. Il achève son service militaire. Le 31 octobre, Jean Mariotti épouse Ludmilla Karjinska, exilée russe qui travaille chez Hachette.

1927. Décès du père.

1930. Accident de Jean ; en convalescence il découvre l'Ile-de-France et la Touraine.

1931. Maladie de Ludmilla.

1933-1939. Durant l'été, il travaille à la Maison Heureuse, colonie de vacances de l'île d'Oléron ; il y rencontre Roger Richard.

1934. Décès de la mère.

1940. Il est fait prisonnier sur la ligne Maginot, puis envoyé au stalag de Fallingbostel, d'où il est libéré pour raison de santé mi-1942.

1943. Jean Mariotti participe à des actions de Résistance.

1944. Pour la Libération de Paris, il rejoint la formation Belleville.

1947-1950. Séjour en Nouvelle-Calédonie avec son épouse ; redécouverte de la brousse calédonienne et de ses gens ; au bout de ces trois années il se sent à nouveau prisonnier de son île.

1951. À Paris, collaboration avec Roger Richard et écriture de pièces radiophoniques. Jean travaille à l'O.R.T.F. jusqu'à la fin de sa vie.

1953. Publication du Livre du centenaire, pour lequel il avait reçu commande du Conseil Général de Nouvelle-Calédonie.

1955. Chevalier de la Légion d'honneur, à titre militaire.

1957. Chevalier des Arts et Lettres.

1962. Élu vice-président de la Société des Gens de Lettres de France, dont il était sociétaire depuis de nombreuses années.

années 60. «Le plaisir de l'amitié est un des plus grands de la vie» ; solitude «riche et peuplée».

1974. Décembre. Après de longs mois de maladie, une «atmosphère de sombre drame entoure la fin de Ludmilla».

1975. 21 juin. «Il ne peut pas y avoir d'homme libre s'il ne porte pas en soi l'indifférence à la mort».