Sur la théorie phénoménologique de l'intuition. Vol. 2. La perception

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 244 pages
Poids : 390 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-296-54220-4
EAN : 9782296542204

La perception

de

chez L'Harmattan

Serie : Sur la théorie phénoménologique de l'intuition. Vol 2

Collection(s) : Ouverture philosophique

Paru le | Broché 244 pages

Public motivé

26.00 Disponible - Expédié sous 11 jours ouvrés
Ajouter au panier

Quatrième de couverture

L'imagination et les champs sensibles ont été les thèmes de la première partie de notre enquête sur la théorie phénoménologique de l'intuition. La perception, qui est le moment de la donation en chair et en os de la chose, de l'essence individuelle qui se présente à l'intuition, le moment de la présence, constituera notre second sujet d'interrogation. Toute la théorie phénoménologique concentre en ce point sa tension maximale, car d'elle dépend la cohérence de l'ensemble. Le rapport entre l'objet et la chose, ainsi que celui entre le sujet et l'objet sont traités selon la distinction entre la perception et l'imagination et dans la perspective d'une philosophie de l'unité. La perception, clairement distinguée de l'imagination, redéfinit les différents modes d'accès à l'objectivité. La réflexion husserlienne autour des idées d'unité, de totalité et d'élément sert ici de guide à l'élaboration d'une ontologie phénoménologique que nous ne faisons qu'indiquer, mais qui oriente notre approche des apories de la théorie. Nous dessinerons ainsi un panorama complexe, qui pourrait servir de fond à une ontologie formelle, une ontologie matérielle et une ontologie du monde du vivant, que Husserl n'a pas développée en tant que telle, mais que nous tentons de comprendre à la lumière des nombreuses études qui lui ont été consacrées.

Aimberê Quintiliano. À partir d'observations concernant la sensibilité et la structure générale de l'objectivité, l'auteur développe une approche critique de la phénoménologie, à laquelle il s'est intéressé très tôt, en étudiant Merleau-Ponty et les problèmes épistémologiques, notamment ceux de la physique. Il cherche ainsi des fondements plus sûrs pour une philosophie qui tente de sortir d'impasses découlant d'une prise de position idéaliste trop radicale pour rendre compte de la sphère sensible et corporelle. Son travail est la quête d'une plus grande ouverture philosophique, permettant le dépassement d'alternatives traditionnelles qui cloisonnent bien souvent la pensée, empêchant la compréhension de ce qui semble fondamental : l'unité de l'Être. C'est au cours de son doctorat en philosophie, sur le problème de l'objet dans la phénoménologie husserlienne, qu'il a développé les thèses sur l'intuition présentées dans cet ouvrage.