Talcs de Luzenac

La vie des entreprises industrielles a été au centre de ses recherches: une «Histoire de l'île Seguin», berceau des usines Renault, publiée en 1991, en collaboration avec G. Hatry. D'autres usines de la banlieue parisienne (verreries, blanchisseries, cartoucherie, faïencerie, tannerie) ont suscité des articles toujours documentés.

L'auteur ne décrit pas seulement la carrière et l'usine ariégeoises: il pénètre profondément dans les rouages complexes des fusions (Autriche, Italie, Espagne). Ce qu'on a appelé la transnationale. La partie économique et financière des Talcs de Luzenac est traitée en termes simples: talc extrait, ventes, frais financiers, impôts, bénéfices, investissements apparaissent clairement.

L'entrée de capitaux «externes» et de groupes industriels qui s'entre-déchirent montre comment Rio Tinto Borax est devenu l'unique actionnaire de Luzenac: c'est la multinationale.

Cette «Histoire des Talcs de Luzenac» est l'histoire d'un monde ouvrier et d'un monde patronal. Elle est retracée à l'aide de documents d'archives inédits. C'est la continuation d'une étude commencée en 1965, puis présentée en 1985 au 110^ème Congrès National des Sociétés Savantes.