Par Mary le 09/09/2019
Le vertige du merveilleux
Nadine Ribault n’est pas novice en matière d’écriture. Elle est l’auteur de vingt ouvrages comprenant romans, nouvelles, essais et poèmes. Les Ardents, son dernier roman, plonge - à nouveau - le lecteur dans un puissant vertige : celui du merveilleux. Il y a dans ce conte philosophique quelque chose du roman gothique, notamment à travers la présence oppressante du château mortifère à l’architecture carcérale tenu d’une poigne de fer par Isentraud, cette châtelaine assoiffée de pouvoir. A travers aussi la mise en cause du dérèglement des passions qui font glisser vers la folie destructrice. Chez Nadine Ribault, l’ardeur de l’épidémie et de la destruction et l’ardeur des cœurs se répondent, comme dans le romantisme se répondent le sentiment de la nature et le sentiment de la nature humaine. Nadine Ribault nous livre avec Les Ardents, une épopée de l’intensité. Toutefois, Nadine Ribault ne se contente pas d’exécuter un exercice de style : l’esprit de prédation (et de sacrifice des autres…) d’Isentraud n’est pas sa sans rappeler les mécanismes et motivations de domination qui animent notre société actuelle. La rhétorique manipulatrice fondée sur la force de l’éloquence persuasive de la châtelaine, et l’esprit d’imposture qui l’habite, seul à même d’amener au sacrifice l’entièreté de son domaine et ceux qui le font vivre, nous apparaissent étrangement contemporains.
Par Mary le 05/09/2019
Un puissant vertige
Nadine Ribault n’est pas novice en matière d’écriture. Elle est l’auteur de vingt ouvrages comprenant romans, nouvelles, essais et poèmes. Les Ardents, son dernier roman, plonge - à nouveau - le lecteur dans un puissant vertige : celui du merveilleux. Il y a dans ce conte philosophique quelque chose du roman gothique, notamment à travers la présence oppressante du château mortifère à l’architecture carcérale tenu d’une poigne de fer par Isentraud, cette châtelaine assoiffée de pouvoir. A travers aussi la mise en cause du dérèglement des passions qui font glisser vers la folie destructrice. Chez Nadine Ribault, l’ardeur de l’épidémie et de la destruction et l’ardeur des cœurs se répondent, comme dans le romantisme se répondent le sentiment de la nature et le sentiment de la nature humaine. Nadine Ribault nous livre avec Les Ardents, une épopée de l’intensité. Toutefois, Nadine Ribault ne se contente pas d’exécuter un exercice de style : l’esprit de prédation (et de sacrifice des autres…) d’Isentraud n’est pas sa sans rappeler les mécanismes et motivations de domination qui animent notre société actuelle. La rhétorique manipulatrice fondée sur la force de l’éloquence persuasive de la châtelaine, et l’esprit d’imposture qui l’habite, seul à même d’amener au sacrifice l’entièreté de son domaine et ceux qui le font vivre, nous apparaissent étrangement contemporains.
Par Ulysse �. le 31/08/2019
Malice et lumière
Super lecture. Un dessin moderne au trait vif. Sam et son copain Boulazer sont touchants. L'histoire touchante est bien servie par le graphisme en contraste gris et touches de jaune. On passe du monde de l'enfance à la profondeur de l'Histoire et des rapports humains. Très réussi.
Par Ulysse �. le 31/08/2019
Malicieux et touchant
Super lecture. Le dessin est beau un travail en nuances de gris et lumière. Des plans variés et de beaux personnages. Sam et son pote Boulazer sont deux gosses attachants. L'histoire est touchante parce que simple et touchante en abordant des thèmes profonds.
Par STEPHANIE D. le 30/06/2019
Vibrant voyage au coeur de l'invisible et de la Vie !!!
L'auteure nous partage dans une vraie authenticité, son parcours entre la matière et l'invisible, ses doutes et ses joies, ses incroyables expériences de vie qui l'ont guidées depuis l'enfance. Un récit qui vous emmènera au-delà de vos croyances, de vos résistances face à la vie. Un très beau voyage qui m'a profondément émue. Je vous conseille vivement "Spirituelle à ma façon". La vie est pleines de surprises, de messages, ce livre en est un bel exemple.
Par Pponce le 26/06/2019
Très bien
Ce livre offre une vision inédite et très bien documentée de la manière dont se conçoit et se construit un projet d’architecture entre les différents professionnels qui y participent, depuis l’architecte (Jacques Ferrier) au maître d’ouvrage (la ville de Rouen), en passant par les bureaux d’étude et les entreprises. Vraiment passionnant .
Par Christiane D. le 06/06/2019
A découvrir absolument !
Avis aux chercheurs de pépites, ce texte est à découvrir absolument ! Chers libraires et gens de théâtre, pourquoi ne pas organiser d'ores et déjà une lecture à l'italienne, incessamment une mise en voix, car les mots sonnent, la pensée surfe sur une versification comme en rêvaient naguère les amoureux du verbe, et les didascali sont autant de partitions de l'espace et des corps. C'est une affaire assurée : cette pièce sera jouée ! Et prière de voir large ! Les univers rikiki, pas possible ! Hologrammes, imagerie virtuelle, machinerie d'illusion : obligatoires. Il s'agit des aventures méconnues et tumultueuses de l'humanité, que diable !
Par stéphane D. le 05/05/2019
Les bras m'en tombent...
La voix de son maître était, encore une fois, ce matin sur France inter.
On reste encore sidéré par l'interview du prétendu spécialiste de sciences sociales Hervé Le Bras ce matin sur France inter, dont on ne sait si l’optimisme béat sur la situation actuelle relève d'une niaiserie consubstantielle ou d'un cynisme profondément chevillé au corps.
Ce prétendu démographe-sociologue-historien-économiste-statisticien (peut-être aussi astrologue à la Sorbonne à ses moments perdus?) nous laisse entendre benoîtement que les Français sont irrationnellement pessimistes à titre individuel, alors qu'objectivement la situation française est bien meilleure qu'auparavant et bien meilleure que dans les autres pays. Ils s'agit donc de les raisonner car ils pensent mal. Car "Tout va bien, Madame la marquise...."
Puisque ce bon Docteur Pangloss des sciences sociales se permet d'écraser les auditeurs du haut de sa condescendante arrogance au nom de sa prétendu connaissance scientifique, voici des chiffres d'une autre teneur:
Selon les calculs de Thomas Piketty, les inégalités dans la répartition des richesses en France se sont considérablement accrues depuis 1982 (date de la mise en place de la politique économique dite "de rigueur" afin de construire l'euro): en 2014, les 10% des français les plus riches captaient 35% de la richesse nationale (contre 30,3% seulement de celle-ci en 1982). Si l'on réduit la focale, en 2013, le 1% des Français les plus aisés percevaient 12,2% de la richesse nationale (contre seulement 7,9 % de celle-ci en 1982). A vrai dire, il est incroyable qu'Hervé Le Bras n'ait visiblement pas connaissance de ces chiffres qui ont été largement versés au débat public depuis la publication en 2013 du livre de synthèse de Thomas Piketty, qui s'est, quand même, vendu à 2,5 millions d'exemplaires dans le monde....
Mieux, une étude récente de l'OFCE a montré que le pouvoir d’achat des ménages français a subi une baisse de 440 euros entre 2008 et 2016. Plus précisément, le 4ème décile des Français (i.e. ceux qui perçoivent les 10% de revenus compris entre la 3ème et 4ème tranche dans une répartition de l'ensemble des revenus en 10 tranches) a subi une baisse de son pouvoir d’achat de 510 euros sur cette même période 2008-2016.
Mais, en fait, Hervé Le Bras ne parle pas de statistiques: il commente des "sondages d'opinion" qui, comme leur nom l'indique, ne prétendent mesurer que des "opinions", qui n'ont pas de raison d'être a priori conformes aux réalités objectives. Rien ne nous prouve, d'ailleurs, que ces sondages qu'il invoque et qui sont visiblement pour lui la "loi et les prophètes", aient toujours une signification puisqu'il peuvent conduire à poser des questions dont la pertinence n'est pas toujours avérée, à des personnes qui n'ont pas forcément d'avis dessus.
Et c'est bien là où le bas blesse: Hervé Le Bras se présente comme chercheur en science sociales mais visiblement il s'est surtout appliqué dans sa vie à faire une carrière administrativo-politique, certainement plus fructueuse... Outre son animation de séminaires à l'ENA, il s'est visiblement beaucoup plu à cachetonner dans toutes les commissions possibles et imaginables qui voulaient bien profiter de sa science (et encore, on doit en oublier, et des meilleures...): commission Attali (en compagnie d'Emmanuel Macron), commission Juppé-Schweitzer, commission Mazeaud, commission Wieviorka et même, depuis 2007, le think-tank (!) Futurescence de BNP-Paribas dont la contribution scientifique doit être, il est vrai, particulièrement gratifiante....
Encore, qu'il ignore la réalité de la souffrance sociale de notre pays -et dans son intellect et dans sa chair- est une chose (Mais, né avec une petite cuillère dorée dans la bouche au sein de la bourgeoisie "intellectuelle" parisienne -il est le fils du grand universitaire Gabriel Le Bras- devait-on s'attendre à autre chose?). Mais de là à venir nous asséner, du haut de sa pseudo-science, une logorrhée idéologique visant à faire passer la réalité est l'inverse de ce que nous vivons et voyons quotidiennement: non.
Somme toute, avons-nous vraiment besoin de sociologues d'Etat (qui vivent des impôts que nous autres citoyens nous acquittons mais qui ne connaissent visiblement de la société que Saint-Germain des près et ses rues adjacentes) pour nous expliquer que la réalité que nous vivons quotidiennement n'existe pas et que ce n'est qu'un "sentiment", peut-être une fâcheuse déviance mentale, qu'ils sont chargés, pour notre plus grand bien bien évidemment, de dissiper par un savant lavage de cerveaux pol-potien, subtilement entretenu quotidiennement sur les ondes?....
Ceci dit, puisqu'Hervé Le Bras a la prétention de faire de la science sociale, bien qu'en parfait Diafoirus il semble inapte à comprendre quoique ce soit à la question des inégalités, on ne saurait trop lui conseiller de consacrer ses efforts au mouvement "Me Too", lui qui a fait l'objet d'une plainte pour harcèlement sexuel dans le carde d'un abus d'autorité professorale par une de ces étudiantes de l'EHESS. Il serait certainement plus doué pour ce genre de sujet.
Plus sérieusement, depuis cinq mois que dure le mouvement des Gilets jaunes face à un pouvoir dont l'autisme commence à devenir très inquiétant, il y a eu, quand même, plusieurs morts, des mères de famille défigurées à vie, des policiers qui se suicident. Et on est tout simplement en train d'assister au basculement de notre pays dans une guerre civile, au moins larvée. Il serait peut-être temps que les décideurs, dont c'est pourtant la seule fonction et donc la seule légitimité, ainsi que leurs chiens de garde "intellectuels" commencent à faire une effort pour essayer de tenter d'envisager d'en prendre éventuellement le début d'une petite conscience. Tant qu'il y a de l'espoir, il y a de la vie.
Par clémentine d. le 29/04/2019
Un livre exceptionnel pour tous !
J'ai trouvé ce livre très intéressant et très instructif ! En tant que professeur des écoles il m’a permis de modifier très rapidement mes méthodes pour parler à mes élèves des relations en tout genre et pour répondre à certaines de leurs questions.
D’un point de vue plus personnel il m’a aussi aider à mieux comprendre certaines choses dans mon développement et dans ma conceptions des choses. Je recommande vivement ce livre qui est accessible à tous !
Par Librio-addict le 22/04/2019
Coup de coeur garanti!
Le sujet pourrait être banal, une maladie du coeur qui frappe un couple. Mais l'intrigue prend rapidement une tournure inattendue dans la mesure où Antoine, le mari, n'accepte pas que Flor, pourtant condamnée à mourir, se fasse transplanter un coeur de contrebande... Le roman se teinte alors de suspens jusqu'au dénouement qui est... plus que réussi.... Un roman coup de coeur.
Par Severic G. le 19/04/2019
Une superbe présentation d'une philosophe à découvrir
Intéressé par le film sur Hannah Arendt sorti il y a quelques années j'ai voulu en savoir plus sur la philosophe auteur de Eichmann à Jérusalem. J'ai acheté ce livre un peu par hasard, je n'ai pas été déçu. Très clair, bien écrit, j'ai appris plein de choses sur la personne et ses idées. Un livre qui donne envie de se mettre à la philo !!!
Par PGCD le 11/04/2019
A lire au bureau en face du bureau de son chef, avec la porte grande ouverte
Des situations absurdes, des collègues relous, un plan de carrière dans l’entreprise Cravatech qu’il faut tracer habilement sans tomber dans les pièges tendus avec humour par les auteurs.
On rit beaucoup, on joue, on rejoue et on triche un peu en lisant tous les choix proposés par ce livre dont vous êtes le héros parce qu’au final, l’humour y est tellement présent qu’on ne veut rien rater !
La vie en entreprise en prend pour son grade et si on entre avec tant de facilité dans ce livre, c’est parce qu’on a tous vécu ces situations absurdes et supporté ces collègues relous. Sauf qu'au lieu de s'en plaindre, pour une fois, on en rigole.
Par Charlotte P. le 05/04/2019
Une claque !
Ne prenez pas ce livre pour un policier classique. S’il démarre de façon assez traditionnelle, il nous emmène bien plus loin sur un rythme endiablé.
Tout y est : personnages attachants, rebondissements multiples, le tout mâtiné de pop culture et d’un humour subtil.
Foncez
Par Corinne Lagarde le 05/04/2019
Une analyse limpide et ... très bien écrite !
L’auteur semble avoir (presque) tout compris de ce fléau indécent, la faim, qui frappe 821 millions de personnes complètement exclues de la prospérité. C’est cette compréhension qu’il partage avec une certaine insolence et de l’indignation. Enfin, LA FAIM DU MONDE, essai méritoire et courageux, sait aussi nous émouvoir à travers des témoignages de terrain et des histoires de vie(s)qui viennent nous restituer l’espoir.
Par Marie le 04/03/2019
Mon coup de coeur
J'ai adoré ce livre qui se découpe en deux parties, plus ou moins entremêlées, complémentaires mais différentes.
Le récit est efficace, très prenant, l'intrigue nous entraine aux 4 coins de mondes, et la réalité n'est pas forcément celle qu'elle parait être.
Je ne suis ni fan de science fiction ni une geekette, et pourtant je me suis parfaitement retrouvée à mon aise dans ce livre.
Gros coup de coeur pour Julia, centrale et hyper stylée.
Par Jacques C. le 13/12/2018
Un indispensable
Un livre aussi ardu qu'indispensable par les temps qui courent ! L'ouvrage est glaçant mais implacable dans sa déconstruction du néolibéralisme comme idéologie anti-Étatique. Au contraire, on voit ici comment politiques libérales et répression d’État ont toujours été intimement liées.